Et vous, avez-vous songé au don d’organes ?

Temps de lecture ≈ 4 minutes
Publié le 16/10/2024


Chaque année, en France, des milliers de personnes sont sauvées grâce au don d’organes. Si aujourd’hui, près de 80% des Français se disent favorables au don de leurs organes, ils sont tout de même 50% à avouer ne jamais avoir évoqués le sujet avec leurs proches. Mais alors, que dit la loi à ce sujet ? Sommes-nous considérés d’office comme donneur ou peut-on si opposer ? On vous dit tout.

Le don d’organes : qu’est-ce que c’est ?

Le don d’organes consiste à prélever des organes fonctionnels lors du décès du donneur. Les organes les plus prélevés en France sont le cœur, les reins ainsi que le foie.

Il existe trois principes fondamentaux, basés sur les lois bioéthiques, qui encadrent le don d’organes.

  • Tout d’abord, le principe de consentement présumé indique que si la personne n’a pas exprimé son refus de son vivant, elle est présumée consentante.
  • Le don d’organes est anonyme. Ainsi, ni la famille du donneur, ni le receveur, ne connaîtra l’identité du donneur.
  • Enfin, le don d’organes est totalement gratuit, que ce soit pour le donneur ou le receveur.

Il est possible de faire un don d’organes à tout âge, que ce soit pour les enfants ou pour les personnes âgées. Le médecin attestant le décès devra vérifier que les organes peuvent être transplantés. L’établissement prendra les frais afférents à sa charge et permettra à la famille de visiter le défunt avant le prélèvement. L’établissement fera en sorte que les séquelles sur le corps du donneur ne soient pas visibles.

En France, en 2023, 5 634 greffes ont été réalisées, représentant ainsi environ 15 vies sauvées chaque jour.

Comment faire un don d’organes ?

Si vous souhaitez faire don de vos organes après votre mort pour sauver des vies, vous n’avez rien à faire. En effet, vous êtes présumé consentant. Lors de votre décès, l’établissement effectuera des recherches et interrogera vos proches. Si vous n’en avez pas parlé ou que vous aviez donné votre accord, vos organes sains pourront être prélevés.

Si cela vous rassure, vous pouvez rédiger une lettre indiquant que vous acceptez que vos organes soient prélevés pour sauver des vies, ou bien en parler à vos proches.

Refus don d’organes : comment le dire ?

Bien entendu, vous pouvez aussi choisir de refuser de donner vos organes. Cela est compréhensible et peut être justifié par vos croyances ou vos coutumes. Pour cela, vous pouvez vous inscrire sur le registre national des refus des dons d’organes. Vous pouvez également l’écrire sur un courrier comprenant votre état civil et le confier à un de vos proches, qui communiquera vos souhaits lors de votre décès. Si vous n’êtes pas en capacité d’écrire ou de signer ce courrier, vous pouvez exprimer oralement votre volonté à deux témoins qui attesteront de votre choix lors de votre décès auprès de l’équipe médicale.

Quel que soit votre choix, donneur ou non, l’important est de faire part de votre décision à vos proches.

Écrit par Lisa Nadji
Rédactrice en chef – Experte santé Profil Linkedin

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