Octobre Rose : le dépistage, rempart contre le cancer du sein !

Temps de lecture ≈ 6 minutes
Publié le 25/09/2024


Chaque année, Octobre se revêt de rose pour une cause essentielle : la lutte contre le cancer du sein. Ce mois symbolique est l’occasion de rappeler à toutes les femmes (et aussi aux hommes !) l’importance du dépistage précoce, et ce, à tous les âges.

Les chiffres clés

En France, le cancer du sein représente 33% des cancers féminins et touche principalement les femmes de plus de 50 ans. Fort heureusement, détecté à un stade précoce, il peut être guéri dans 90% des cas.

Le dépistage régulier est la clé pour un diagnostic précoce. En France, un dispositif organisé propose une mammographie tous les deux ans aux femmes âgées de 50 à 74 ans. Mais le dépistage ne se limite pas à cet examen. Les consultations gynécologiques régulières, dès l’âge de 25 ans, et l’auto-examen des seins sont également essentiels.

Il est crucial de connaître les signes qui doivent alerter :

  • une boule dans le sein,
  • une modification de sa taille ou de sa forme,
  • des rougeurs,
  • des démangeaisons
  • ou encore un écoulement inhabituel du mamelon.

Si vous identifiez un de ces symptômes, il ne faut pas les sous-estimer. Consultez un professionnel de santé.

Pourquoi est-il important de se faire dépister ?

Un diagnostic précoce permet d’envisager des traitements moins lourds, avec de meilleures chances de guérison et une meilleure qualité de vie. C’est pourquoi, il est essentiel de briser les tabous et d’en parler ouvertement.

Octobre Rose est justement l’occasion de rappeler que la prévention est notre meilleure alliée. En se faisant dépister régulièrement et en adoptant un mode de vie sain, nous pouvons toutes contribuer à réduire le risque de développer un cancer du sein.

Les facteurs de risque du cancer du sein

Si l’on ne peut pas toujours prévenir le cancer du sein, connaître les facteurs de risque permet de mieux se protéger et de consulter plus régulièrement. Voici quelques-uns des principaux facteurs identifiés :

  • L’âge : le risque augmente avec l’âge, surtout après 50 ans.
  • Les antécédents familiaux : avoir une mère, une sœur ou une grand-mère atteinte d’un cancer du sein augmente le risque.
  • Les antécédents personnels : une première grossesse tardive, l’absence de grossesse, certaines maladies bénignes du sein (comme l’hyperplasie) peuvent augmenter le risque.
  • Les facteurs hormonaux : une ménopause précoce ou une ménopause induite par un traitement hormonal substitutif peuvent être des facteurs de risque.
  • Le mode de vie : l’obésité, une consommation excessive d’alcool et une sédentarité prolongée sont également liés à un risque accru.
  • Les facteurs génétiques : certaines mutations génétiques (BRCA1 et BRCA2) augmentent considérablement le risque de développer un cancer du sein.

Il est important de noter que la présence d’un ou plusieurs de ces facteurs ne signifie pas forcément que vous développerez un cancer du sein. De nombreux facteurs entrent en jeu et chaque cas est unique.

Nos conseils pour l’auto-examen des seins

L’auto-examen des seins est un geste simple qui permet à chaque femme de se familiariser avec son corps et de détecter d’éventuelles anomalies. Il est recommandé de le pratiquer régulièrement, idéalement après les règles lorsque les seins sont moins sensibles.

Voici quelques conseils :

  • Choisissez le bon moment. Prévoyez un moment calme où vous ne serez pas interrompue.
  • Détendez-vous. Prenez une douche chaude pour détendre les muscles et faciliter l’examen.
  • Examinez chaque sein. Utilisez les trois doigts du milieu de chaque main pour palper délicatement tout le sein, de la clavicule jusqu’au pli sous le sein, en passant par le mamelon.
  • Vérifiez les aisselles. Palpez également les aisselles, car des ganglions lymphatiques peuvent être touchés en cas de cancer du sein.
  • Observez attentivement. Recherchez toute modification de la taille, de la forme ou de la texture de vos seins, toute masse ou nodule, tout changement de couleur ou de la peau, tout écoulement inhabituel du mamelon.
  • Notez les changements. Si vous constatez quelque chose d’inhabituel, notez la date et consultez rapidement votre médecin.

L’auto-examen ne remplace pas la consultation régulière chez votre gynécologue et la mammographie. Il s’agit d’un complément qui vous permet d’être plus vigilante.

Connaître les facteurs de risque et pratiquer régulièrement l’auto-examen des seins sont des gestes simples mais efficaces pour préserver sa santé. N’hésitez pas à en parler avec votre médecin lors de votre prochaine consultation.

Ensemble, soutenons la recherche, accompagnons les malades et leurs proches, et faisons de l’Octobre Rose un succès !

Écrit par Lisa Nadji
Rédactrice en chef – Experte santé Profil Linkedin

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