Plus de 100 000 Français sont victimes d’un infarctus du myocarde chaque année. Seuls deux tiers d’entre eux environ s’en sortent, parfois avec des séquelles. Car l’obstruction d’une artère empêche le cœur de s’alimenter, ce qui peut occasionner des dommages irréversibles. Zoom sur l’infarctus du myocarde.
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Infarctus du myocarde : symptômes et traitements
Qu’est-ce que l’infarctus du myocarde ?
Couramment appelé crise cardiaque, l’infarctus du myocarde permet souvent de découvrir une maladie cardiaque chez le patient. Cette affection se caractérise, comme l’AVC, par une obstruction d’artère. Dans le cas de l’attaque cardiaque, c’est une des artères coronaires qui se bouche et le cœur qui est privé de sang oxygéné. Le cœur se nécrose puis, en l’absence d’intervention suffisamment rapide, meurt.
Le myocarde, c’est-à-dire le muscle cardiaque, est donc en partie détruit : un phénomène qui peut être plus ou moins important et entraîner des séquelles, voire la mort du malade.
A noter : certaines alertes cardiaques passent quasiment inaperçues. Il s’agit généralement de signes précurseurs d’un infarctus plus sérieux, si aucun traitement ou changement d’habitudes n’est opéré.
Quelles sont les causes de la maladie ?
Parmi un faisceau de causes pouvant engendrer un infarctus, il faut distinguer les facteurs de risque inévitables et les facteurs de risque qu’il est possible de réduire. En fonction de l’âge, du sexe et des antécédents familiaux de maladies cardio-vasculaires, les populations ne sont pas égales face à la maladie.
Aussi, les seniors hommes dont les ascendants ont été victimes de crises cardiaques sont davantage exposés. Cela ne signifie pas que les femmes jeunes, sans antécédents familiaux, ne peuvent subir de crise cardiaque. Car d’autres facteurs très importants sont dus à nos comportements.
Le tabac fait partie des principales habitudes à bannir. L’absence d’activité physique est également incriminée. Il est ainsi généralement conseillé de pratiquer un sport ou la marche pendant 30 minutes par jour. L’alimentation joue aussi un rôle primordial. Obésité et diabète sont d’ailleurs parmi les principales causes d’infarctus. Enfin, le stress et la dépression peuvent favoriser l’apparition de troubles cardiaques.
Quels sont les symptôme de l’infarctus du myocarde ?
La plupart du temps, la victime d’infarctus ressent une très vive douleur au milieu du thorax. Cette douleur aussi intense que soudaine provoque la sensation d’être serré, oppressé. Lorsque la douleur perdure, d’autres zones sont touchées : bras, poignets, mâchoires, gorge, épaules. D’autres manifestations peuvent aussi survenir. Le malade peut ressentir un épuisement, des palpitations, un essoufflement, un malaise ou des nausées. Il peut se trouver en sueur, devenir pâle et être pris de vomissements.
Lorsqu’une personne fait une crise cardiaque avec ces symptômes, il s’agit alors d’une urgence. Il est donc nécessaire d’appeler immédiatement le 15, afin de traiter la cause de l’infarctus le plus rapidement possible.
Et les traitements ?
En cas d’infarctus, les médecins qui interviennent ont pour objectif de désobstruer l’artère afin de réalimenter le cœur au plus vite. Selon les cas, plusieurs opérations sont envisagées :
- une angioplastie permet d’écraser le cholestérol accumulé et augmente la taille du vaisseau,
- une thrombolyse, quant à elle, a pour vocation d’injecter un produit capable de faire fondre le caillot.
- un pontage peut aussi être réalisé s’il est nécessaire de court-circuiter une partie de l’artère. Dans ce cas, l’opération consiste à relier plusieurs artères. Pour éviter que le problème surgisse à nouveau, un stent peut enfin être posé.
Si les moyens pour déboucher les artères sont efficaces, il faut que le patient soit pris en charge à temps afin d’éviter que le cœur ne se nécrose. Après un infarctus du myocarde, comme à la suite d’une athérosclérose, d’une artérite des membres inférieurs, d’un accident vasculaire cérébral ou tout autre incident lié à une hypertension artérielle, il est essentiel de changer ses habitudes de vie. Alimentation équilibrée, activité physique régulière et arrêt du tabac s’imposent.
De nombreuses dépenses de santé ne sont pas prises en charge – ou pas totalement – par l’Assurance Maladie. C’est pourquoi la plupart des assurés optent pour une complémentaire santé, appelée également mutuelle santé.
La mutuelle fonctionne sur un principe de solidarité entre ses membres tandis qu’une complémentaire santé fait partie des offres d’une compagnie d’assurance.
La Complémentaire santé solidaire permet aux personnes ayant des ressources modestes de faire face à leurs dépenses de santé. Les bénéficiaires n’ont pas à avancer leurs frais de santé et accèdent à des tarifs sans dépassement chez les médecins ainsi qu’à de nombreux soins sans reste à charge.